Début de mi-avril 2025

Journal hebdomadaire de la nature autour, promenade, branche dessus, branche dessous, avec le grand dehors

Semaine globalement bleue. Un temps de science-fiction, temps d’anticipation, temps d’été en avril avec même, mais pour une seule journée, les cumulus qui montent et une petite averse, quelques gouttes symboliques, mais qui ont de quoi ravir amphibiens, batraciens et autres gastéropodes. Aussi cette semaine à propos de nuages, des nuages de poussière dans les endroits sans herbe, sans pierres et sans couvert, au passage d’une voiture sur le chemin d’en bas ou sous l’ombre des arbres où se sont concentrés les moutons fatigués par l’intense du chaud pour se gratter un lit et dormir à midi.
Du chaud, du pas encore trop sec, toutes les plantes en profitent, on a du mal à suivre, à retranscrire ici toute les nouvelles naissances, toutes les éclosions, les déplies de bourgeons et les sorties de feuilles. Alors, laisser tomber le un, adopter le plusieurs et puis parler des arbres, des arbres en général, même si au chapitre feuilles, on ne parle que des feuillus. Les arbres du printemps quand leurs feuilles se déploient ont ce vert si spécial qui va foncer ensuite pour devenir plus sage, plus résistant aussi, mais moins attendrissant que cette teinte éphémère, une sorte de vert layette pour les feuilles nouvelles nées. Les feuilles sont de retour et elles traînent avec elles la dure réalité des arbres qui restent nus quand les autres s’habillent de cette couleur si tendre. En hiver ils pouvaient encore faire illusion, mais avec le printemps ils se font singuliers au milieu des forêts, arbres devenus bois, arbres loins d’être morts, ils seront habités, mais par d’autres qu’eux-mêmes.
Parmi les fleurs aussi il est des singulières, des fleurs un peu à part, par leur notoriété, ce que leur nom transporte comme admiration et ne les fera jamais se ranger aux côtés des banales mauvaises herbes. Une sorte de noblesse, un petit côté star, des fleurs à privilèges. Parmi toutes les fleurs, l’orchidée est à part. Peut-être leurs façons de se faire un peu insectes, leurs couleurs et leurs formes qui les font se distinguer dans le règne végétal. Alors bien les guetter au temps du jardinage pour ne pas les abimer, les laisser faire les belles et puis se reproduire pour encore les revoir, ce que les tondeuses refusent à tellement d’autres fleurs qui n’ont pas leur aura.

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