"De temps en temps", ça commence par la météo, et ça continue avec ce qui vient en tirant sur le fil

Mitigé. Les passages nuageux, plutôt à moyenne-altitude, sont là dès le matin alternant avec des moments de soleil (francs sur le Sud-Est de la région). Ces nuages peuvent déjà donner quelques gouttes. Les conditions restent hésitantes l’après-midi entre passages nuageux et périodes ensoleillées. En fin de journée la couverture nuageuse devient plus dense et menaçante par l’Ouest et des averses orageuses tendent à se manifester sur le Nord de la région notamment côté Haute-Savoie.
Limite pluie-neige vers 3000 mètres.
Températures minimales comprises entre +13 et +16 degrés.
Températures maximales comprises entre +24 et +28 degrés.
Isotherme 0° vers 3300 mètres.
Vent faible à modéré d’Ouest-Sud-Ouest.
Prévisions Météo Alpes

Mitigé. Conditions hésitantes. Hésitation. Réticence, flottement, indécision. Passages nuageux, périodes ensoleillées. Juste une couverture, un drap, parfois même l’édredon ou juste un voile très fin. Différence d’épaisseur, différence de motifs, mais aussi de texture en fonction des nuages, étirés en longueur, en strates ou ramassés, regroupés en … nuage, celui potelé et rond des dessins des enfants. Et pour tous en dessous, indécision aussi. Voleter, se poser, chercher un autre endroit, aller ici ou là, rester par là ou pas, difficiles décisions quand on est papillon. Pour lui chaque choix à faire est affaire de survie, de manger, de sûreté, de volupté aussi. Profiter d’un endroit où l’air n’est pas hostile, où on peut se poser sans risque pour sa santé, voire pour sa vie elle-mème, un papillon ténu sur un brin d’herbe tout fin, fragile sur fragile, tous les deux vulnérables au moindre changement de temps, ils sont jouets des airs, du vent et des nuages qui donnent lumière et eau. Qui font se développer l’une, pour que l’autre s’y pose, s’y repose, y étale ses contrastes et ses ailes timides. Équilibre éphémère, sur la crête du vent, histoire de vie et de mort écrite en noir sur blanc mais qu’on peine toujours tant à savoir déchiffrer