"De temps en temps", ça commence par la météo, et ça continue avec ce qui vient en tirant sur le fil
Amélioration. Les dernières giboulées (neige vers 1400/1600 mètres) cessent en fin de nuit et la couverture nuageuse se déchire vite à l’aube, plus difficilement en Isère. Il fait ainsi assez beau avec des cumulus résiduels autour des pentes/sommets, plus nombreux le long des Préalpes.
Températures minimales comprises entre +3 et +6 degrés.
Températures maximales comprises entre +14 et +18 degrés.
Isotherme 0° vers 1600 puis 2600 mètres.
Vent faible de Nord-Est.
Prévisions Météo Alpes
La couverture nuageuse se déchire vite à l’aube. Elle qui gardait pourtant bien au chaud les reliefs, les replats et les pentes, les isolant du froid, du grand vide du dessus. Les vallées, les cours d’eau, les forêts, les villages ont dormi à l’abri dans un tiède entre soi. On s’est blottis transis, surtout ne plus bouger, surtout pas bousculer la si fragile couche d’air qu’on réchauffe à grand peine avec l’espoir secret qu’ensuite ce soit bien elle qui nous isole du reste. Pour que cet air plus tiède reste bien là autour, on compte, un peu c’est sûr, sur notre couverture. Elle empêchera le chaud de sortir par ici, elle empêchera le froid de revenir par là, elle nous claquemure bien clos, elle exclu l’extérieur, elle n’inclu plus que nous. Solitude confortable, se couper du dehors, nid, cocon, placenta. Jusqu’au déchirement avec le jour qui vient, des nuages, du plaid ou de la courtepointe, ouverture en très grand sur le grand bleu lointain, celui du froid, celui du feu. Alors du confort, moins, mais du grand dehors, plus. Comme quitter le phrase type pour aller voir plus loin, vers les mots qui rugissent
Exactement mon humeur de ce matin ! Comment tu as deviné ? Maintenant que les mots sont posés, avanti camarade…à petits pas quand même !
Fonce ! Enfin bon, on se comprend hein … Si le pied veut 😉
Les mots sont importants ils suscitent des images, les images des ambiances …
C’est comme une naissance ce jour qui arrive et tes mots chère Juliette nous le suggèrent de très belle manière.
Parfois l’inverse aussi, les images entrainent les mots… Une manière de mouvement perpétuel ?