"De temps en temps", ça commence par la météo, et ça continue avec ce qui vient en tirant sur le fil
Agité. Un passage perturbé balaie déjà l’ensemble de la région en matinée/mi-journée produisant des chutes de neige au-dessus de 1500/1700 mètres (1200/1400 mètres sur le Nord de la Savoie et l’Est de la Haute-Savoie). Puis une accalmie se dessine temporairement l’après-midi, de brèves trouées de foehn sont même possibles. Retour de très fréquentes averses, parfois fortes, l’Ouest en fin de journée. Elles circuleront toute la nuit. La neige, d’abord vers 1400/1600 mètres descendra alors progressivement vers 900/1100 mètres pour la fin de nuit.
Cumul d’ici lundi 06h :
– au-dessus de 1900 mètres : 25 à 35 cm de neige, localement 40 cm en Oisans, mais 20 à 25 cm en Haute-Maurienne.
– vers 1300 mètres : 5 à 10 cm, localement 15 cm en Haute-Savoie.
Températures minimales comprises entre +3 et +6 degrés.
Températures maximales comprises entre +9 et +13 degrés.
Isotherme 0° vers 2000 mètres.
Vent modéré à sensible de Sud.
Prévisions Météo Alpes
Vent modéré à sensible. Températures mesurées, températures ressenties. Avec le Foehn on ressentira le chaud, avec le vent du nord on ressentira le froid. Refaire une petite place à ces sens du sensible qui nous gardent animaux, la nuit y voir comme en plein jour et le jour avancer à tâtons. Se fier au ressenti. Comme l’odeur de la terre nous parle de l’orage, comme on sait la présence sans avoir regardé, comme un froissement de feuilles suffit pour une rencontre. Comme l’humide de l’odeur et puis sa sensation nous suffisent à savoir la présence du grand fleuve, tranquille et silencieux. Passer quoi qu’il arrive au large des théories qui sont trop grandes pour nous, et bien trop lisses aussi, ces endroits où on tombe, où on perd si souvent le bon vieux sens commun. Aller promener ses textes loin de tous les piliers tant qu’ils ne seront pas de ces vivants piliers, si chers à Charles Baudelaire, pour que les mots attrapent le lecteur par la main et pas juste par la tête
pas de prise de tête, ça d’accord ! mais « loin de tous les piliers tant qui ne seraient pas de ces vivants piliers » je me la gratte un peu quand même !?
La faute à Baudelaire 😉 Correspondances, dans Les fleurs du mal : « la nature est un temple où de vivants piliers …. »