"De temps en temps", ça commence par la météo, et ça continue avec ce qui vient en tirant sur le fil
Amélioration progressive. Beaucoup de nuages et grisailles en début de journée avec encore de rares flocons dans les massifs surtout sur les reliefs proches de Grenoble. Puis des éclaircies se dessinent en plaines et basses-vallées au fil de la matinée. Elles gagnent la montagne l’après-midi, malgré des bancs nuageux résiduels, devenant très belles en fin de journée.
Températures minimales comprises entre +3 et +6 degrés.
Températures maximales comprises entre +10 et +14 degrés.
Isotherme 0° vers 1500 puis 2000 mètres.
Vent faible à modéré de Nord.
Prévisions Météo Alpes
Encore de rares flocons dans les massifs. Hier les flocons n’étaient pas si rares, ils se sont déposés sur les sommets, les faisant se confondre avec le ciel et avec les nuages qui cavalcadaient entre les vallées, se reposaient dans un creux, s’attardaient pour chuchoter, la main en paravent, à l’oreille des montagnes. Blanc sur blanc, ciel et sommets indissociables, complices, comparses. Congénères. Plus bas il y a une limite. Pluie-neige, sombre-clair. Une frontière. Mais une frontière qui va s’adapter, qui va bouger au fil de la journée, de la température plus chaude, des rayons du soleil ou des nouvelles averses. Une limite qui hésitera, se fera indication, et bientôt souvenir. Une invitation discrète à aller voir là-bas, passer de l’autre côté, pour voir, pour changer un peu de teinte, une frontière apaisante qui sera là un moment pour souligner une bosse, une altitude égale, un relief oublié ou juste nous rappeler que l’hiver c’est bientôt. Pas une frontière humaine, imposée, arbitraire, ces frontières de tueries, de bombes et de misères. La limite en montagne c’est juste un jeu de lumière sur le blanc revenu. Paisiblement
J’aime bien la photo qui s’anime au gré de la complicité voire du mystère des relations fugaces entre nuages et montagnes
Un beau moment d’évasion
Oui, blanc sur blanc, c’était bien joli
Cette invitation à aller voir là-bas en montagne et surtout en montagne me fait envier l’oiseau qui se joue des distances sans perdre son souffle à grimper pour justement aller voir de l’autre côté.
L’humain à cette capacité à imaginer ce qu’il y a ou pourrait se trouver de l’autre côté de la montagne même sans jamais y être aller.
Les mots ont aussi ce pouvoir d’évocation et là ils ont contribué à me faire voyager sans bouger. Merci Juliette
Le grand pouvoir des mots de nous faire vivre plein d’autres vies que la nôtre…