Dans le noir et blanc il y a du noir et il y a du blanc. Des mélanges des deux aussi pour les nuances. Du gris, gris clair, gris foncé, sombre, presque blanc… Mais qu’on ne garde que les intermédiaires et on tombe dans le fade, le tiède, le compromis, le blafard, le glauque. Les conséquences sans les causes. L’ennui. Manquent le lumineux, et l’obscure, les contrastes, les limites, les hauts et les bas.
L’intense.
Certes lorsqu’on aime les contrastes et c’est mon cas là ça plupart dit temps mais le high-key aujourd’hui encore plus qu’hier à ses aficionados et j’avoue honnêtement être parfois sous le charme d’un portrait tout en douceur ou le noir semble presque absent ou d’un paysage de neige presque tout blanc
Aussi je me dis que cela dépend du contexte du sujet photographié et de l’ambiance que l’on souhaite donner à sa vision
Et les gris avec toutes leurs nuances sont très séduisants
Ce qui compte avant tout c’est que la photo dégage quelque chose qui nous charme qui nous interpelle
Et puis les noirs profonds sont tellement beaux et peut-être que c’est justement le noir qui permet de faire ressortir le grain d’une matière l’aspect minéral d’une roche, les sillons , les herbes d’un paysage, la robe d’un animal ou le cuir d’une carapace et là l’expérience du photographe joue un grand rôle être capable de faire vibrer un noir c’est plus difficile.
Avec le blanc il faut juste éviter la surexposition non maîtrisée
Je n’ai pas la prétention de donner des leçons de photographie c’est juste mon ressenti et ce que j’observe sur les clichés en noir et blanc
Comme c’est souligné dans ton commentaire Juliette le plus important l’intense qui fait vibrer …
Merci pour ton passage et ton petit mot, Sylvie. Touchée par le temps que tu passes à lire et à commenter. Merci donc. Sincèrement.
Opinions partagées d’ailleurs. Le noir et blanc oui, mais pas comme dogme, seulement pour que ça serve l’image, les émotions qu’elle transporte. Donc pour que ce soit bien fait, ni bouché, ni cramé, on est d’accord. En photo aussi, il y a une part de travail, de subtilité, de nuance… C’est ce qui fait la différence entre un souvenir ou une illustration (comme celles que je poste ici) et une belle image.